Bonjour,
Voici un cours passionnant et très pertinent pour lequel je vous remercie de vous être inscrits. Ce cours se veut très pédagogique et donc vraiment adapté à l'attente de chacune et chacun des étudiant-es. D'ailleurs dès le premier cours, je vous inviterai à me laisser sur papier des thèmes particuliers que vous aimeriez que nous abordions ensemble. Déjà, voici le type de questions que nous allons visiter ensemble :
-La souffrance est-elle nécessaire ? Certaines religions ou certains courants de pensée en font-elles l'apologie ?
-Et la guérison ? De quoi parlons-nous ? Peut-on parler de guérisons spirituelles ? Certains courants religieux proposent-ils une guérison ? Qu'est-ce à dire ?
-Et notre corps personnel : Est-il le lieu inéluctable de la souffrance ou au contraire de la libération ?
-Au sujet du corps social - milieux médicaux, de travail, etc. - quel est le rapport à la souffrance et à la guérison ?
-Et par rapport au corps spirituel ?
Etc.,
Le côté formel du "descriptif du cours" ne doit pas effrayer. Au contraire, il précise la structure du cours pour que son contenu soit limpide et adapté. Ce cours n'aborde-t-il pas des questions tellement personnelles à chacune et chacun ?...
Dès lors :
D’une façon particulière, un tel cours exige des clarifications conceptuelles qui soient précises et qui permettent de distinguer et de respecter ses différents paradigmes et champs d’exercice. En effet, les liens Religions/souffrance, religions/guérison, souffrance/guérison, peuvent être des assemblages pouvant aboutir à des significations et à des attitudes radicalement opposées les unes aux autres. Le religieux peut de fait s’engager dans le soulagement de la souffrance et donc offrir un horizon de guérison, mais il peut aussi développer un discours pouvant plus ou moins directement justifier la souffrance en éteignant tout quelconque espoir de guérison possible.
En mettant en vis-à-vis le rapport triangulaire qui se dessine entre (1) le cadre conceptuel – Religions, souffrance, guérison – (2) différents paradigmes et (3) différents contextes, l’objectif général du cours consiste à mettre à jour les liens entre ces trois domaines de réflexion.
Pour ce qui regarde le cadre conceptuel, le cours s’efforce de définir un à un les concepts de « religion », de « souffrance » et de « guérison ». Pour ce qui concerne les paradigmes (vus comme matrice disciplinaire), nous en retenons quatre : (1) celui marqué par un regard philosophique ; (2) celui en concordance avec les sciences des religions ; (3) celui enrichi de la culture théologique et (4) celui vaste et complexe du milieu médical occidental actuel. Pour ce qui a trait aux différents contextes, nous en étudions trois : (1) le corps personnel ; (2) le corps social ; (3) le corps spirituel. Ce qui nous offre ici nos trois premiers objectifs spécifiques du cours : préciser son cadre conceptuel ; retenir ses différents paradigmes d’analyse ; assumer des contextes phénoménologiques différents.
Méthodologie
Elle consiste à mettre en vis-à-vis le champ conceptuel retenu avec les différents paradigmes présentés durant le cours et les différents contextes retenus par celui-ci. Elle se distingue donc par ses dimensions comparative et analogique.
Pédagogie circulaire : Pour être gardienne du caractère comparatif et analogique du cours, la pédagogie circulaire construit sa circularité autour du contenu du cours lui-même mais aussi de l’apport de chacune et chacun des étudiant-es.
Lieu de la circularité : le cours, le forum (studiUM), l’exposé (voir évaluation)
Pédagogie inversée : Pour favoriser l’intégration du contenu du cours mais aussi pour viser à une appropriation personnelle de celui-ci, la pédagogie se dit inversée. Le contenu du cours est déposé sur studiUM quand le cours devient prioritairement un lieu de dialogue et d’approfondissement du contenu proposé.
Objectifs général et spécifique
L’objectif général du cours est de mettre à jour les liens qui existent entre (1) le cadre conceptuel – Religions, souffrance, guérison – (2), les différents paradigmes et (3) les différents contextes.
Objectifs spécifiques
Au terme du cours, l’étudiant-e sera en mesure de :
Préciser le cadre conceptuel autour des notions de Religion(s), souffrance(s) et guérison(s), (Savoir)
Considérer les quatre paradigmes d’analyse différents (philosophie, sciences des religions, théologie, milieu médical occidental), (Savoir)
Assumer des contextes phénoménologiques différents : le corps personnel, le corps social et le corps spirituel, (Savoir être)
Développer une compétence particulière autour des caractères comparatif et analogique assurés par la méthodologie du cours, (Savoir faire)
Élaborer un rapport spécifique Religions/souffrance/guérison à partir d’une expérience connue ou vécue, (Savoir agir)
Comparative : Dans cet effort intellectuel à mettre en vis-à-vis le cadre conceptuel (1), les différents paradigmes (2) et les différents contextes (3), mais aussi à l’intérieur de chacun de ces 3 cadres de référence.
Analogique : Dans cette attention à retenir les « ponts » sémantiques qui se construisent entre le cadre conceptuel, les différents paradigmes et les différents contextes. Mais aussi à l’intérieur de chacun de ces cadres de référence.
Bien cordialement,
Jean-Marc Barreau,
Voici un cours passionnant et très pertinent pour lequel je vous remercie de vous être inscrits. Ce cours se veut très pédagogique et donc vraiment adapté à l'attente de chacune et chacun des étudiant-es. D'ailleurs dès le premier cours, je vous inviterai à me laisser sur papier des thèmes particuliers que vous aimeriez que nous abordions ensemble. Déjà, voici le type de questions que nous allons visiter ensemble :
-La souffrance est-elle nécessaire ? Certaines religions ou certains courants de pensée en font-elles l'apologie ?
-Et la guérison ? De quoi parlons-nous ? Peut-on parler de guérisons spirituelles ? Certains courants religieux proposent-ils une guérison ? Qu'est-ce à dire ?
-Et notre corps personnel : Est-il le lieu inéluctable de la souffrance ou au contraire de la libération ?
-Au sujet du corps social - milieux médicaux, de travail, etc. - quel est le rapport à la souffrance et à la guérison ?
-Et par rapport au corps spirituel ?
Etc.,
Le côté formel du "descriptif du cours" ne doit pas effrayer. Au contraire, il précise la structure du cours pour que son contenu soit limpide et adapté. Ce cours n'aborde-t-il pas des questions tellement personnelles à chacune et chacun ?...
Dès lors :
D’une façon particulière, un tel cours exige des clarifications conceptuelles qui soient précises et qui permettent de distinguer et de respecter ses différents paradigmes et champs d’exercice. En effet, les liens Religions/souffrance, religions/guérison, souffrance/guérison, peuvent être des assemblages pouvant aboutir à des significations et à des attitudes radicalement opposées les unes aux autres. Le religieux peut de fait s’engager dans le soulagement de la souffrance et donc offrir un horizon de guérison, mais il peut aussi développer un discours pouvant plus ou moins directement justifier la souffrance en éteignant tout quelconque espoir de guérison possible.
En mettant en vis-à-vis le rapport triangulaire qui se dessine entre (1) le cadre conceptuel – Religions, souffrance, guérison – (2) différents paradigmes et (3) différents contextes, l’objectif général du cours consiste à mettre à jour les liens entre ces trois domaines de réflexion.
Pour ce qui regarde le cadre conceptuel, le cours s’efforce de définir un à un les concepts de « religion », de « souffrance » et de « guérison ». Pour ce qui concerne les paradigmes (vus comme matrice disciplinaire), nous en retenons quatre : (1) celui marqué par un regard philosophique ; (2) celui en concordance avec les sciences des religions ; (3) celui enrichi de la culture théologique et (4) celui vaste et complexe du milieu médical occidental actuel. Pour ce qui a trait aux différents contextes, nous en étudions trois : (1) le corps personnel ; (2) le corps social ; (3) le corps spirituel. Ce qui nous offre ici nos trois premiers objectifs spécifiques du cours : préciser son cadre conceptuel ; retenir ses différents paradigmes d’analyse ; assumer des contextes phénoménologiques différents.
Méthodologie
Elle consiste à mettre en vis-à-vis le champ conceptuel retenu avec les différents paradigmes présentés durant le cours et les différents contextes retenus par celui-ci. Elle se distingue donc par ses dimensions comparative et analogique.
Pédagogie circulaire : Pour être gardienne du caractère comparatif et analogique du cours, la pédagogie circulaire construit sa circularité autour du contenu du cours lui-même mais aussi de l’apport de chacune et chacun des étudiant-es.
Lieu de la circularité : le cours, le forum (studiUM), l’exposé (voir évaluation)
Pédagogie inversée : Pour favoriser l’intégration du contenu du cours mais aussi pour viser à une appropriation personnelle de celui-ci, la pédagogie se dit inversée. Le contenu du cours est déposé sur studiUM quand le cours devient prioritairement un lieu de dialogue et d’approfondissement du contenu proposé.
Objectifs général et spécifique
L’objectif général du cours est de mettre à jour les liens qui existent entre (1) le cadre conceptuel – Religions, souffrance, guérison – (2), les différents paradigmes et (3) les différents contextes.
Objectifs spécifiques
Au terme du cours, l’étudiant-e sera en mesure de :
Préciser le cadre conceptuel autour des notions de Religion(s), souffrance(s) et guérison(s), (Savoir)
Considérer les quatre paradigmes d’analyse différents (philosophie, sciences des religions, théologie, milieu médical occidental), (Savoir)
Assumer des contextes phénoménologiques différents : le corps personnel, le corps social et le corps spirituel, (Savoir être)
Développer une compétence particulière autour des caractères comparatif et analogique assurés par la méthodologie du cours, (Savoir faire)
Élaborer un rapport spécifique Religions/souffrance/guérison à partir d’une expérience connue ou vécue, (Savoir agir)
Comparative : Dans cet effort intellectuel à mettre en vis-à-vis le cadre conceptuel (1), les différents paradigmes (2) et les différents contextes (3), mais aussi à l’intérieur de chacun de ces 3 cadres de référence.
Analogique : Dans cette attention à retenir les « ponts » sémantiques qui se construisent entre le cadre conceptuel, les différents paradigmes et les différents contextes. Mais aussi à l’intérieur de chacun de ces cadres de référence.
Bien cordialement,
Jean-Marc Barreau,
- Enseignant: Jean-Marc Barreau