Bonjour,

Tel que convenu dans le protocole d’entente entre l’Hôpital Marie-Clarac (HMC) et l’Institut d’Études Religieuses (IÉR) de la Faculté des Arts et des Sciences (FAS) de l’Université de Montréal (UDM), ce stage 2019/20 concerne des étudiantes et des étudiants qui ont déjà fait un premier stage (soit de 6 crédits soit de 12 crédits) et offre 6 crédits de formation, ce qui renvoie à 270 heures de travail pour chaque stagiaire. Il respecte le référentiel de compétences exigé par la formation de l’Association des Intervenantes et Intervenants en Soins Spirituels du Québec (AIISSQ) et de l’Association Canadienne des Soins Spirituels (ACSS) quant aux objectifs, aux compétences recherchées et à la dynamique pédagogique, sans qu’il soit pour autant reconnu formellement comme stage de l’AIISSQ. Tel que figuré ci-dessous, la répartition des heures se partage ainsi : 105 heures de formation théorique (FT) ; 105 heures de formation pratique (FP) et 60 heures de travail personnel (TP).

Le stage se réalise sur 26 semaines. Pour ce qui est de la répartition de la formation par semaine, le stagiaire est tenu de faire chaque mardi 4 heures de formation pratique (4 FP), 4 heures de formation théorique (4 FT). Et dans la même semaine, 2 heures de travail personnel (2 TP). Ce qui offre cette répartition de travail par semaine :

Pour l’année 2019/20, le stage II couvre donc 26 semaines. Puisqu’il s’agit d’un stage de deuxième année, la répartition des stagiaires dans les étages se fera dès la première semaine du stage, soit la semaine du 17 septembre.

Pour cette seconde année de stage, la dynamique de rotation des stagiaires sur les étages est différente que pour le précédent stage. Ceci s’explique par la prise en considération d’objectifs de formation spécifiques à cette seconde année : « Accompagnement spirituel du patient » et mise en avant d’une « éthique de la vulnérabilité et de la considération ». Pour ce qui regarde le 3ème étage des soins palliatifs, il est confié sur toute l’année à un seul stagiaire. Aux trois autres stagiaires seront confiés des patients non pas selon les étages ou unités de l’hôpital mais bien en fonction de chaque patient accompagné (afin de favoriser l’accompagnement spirituel individuel).

Préambule

Comme l’AIISSQ le mentionne dans son document Compétences pour les soins spirituels et le counseling, « les activités d’évaluation spirituelle et de soins spirituels sont distinctes, bien qu’inter-reliées. Durant le premier stage, nous avons appris que l’évaluation spirituelle consiste en un processus continu d’écoute active (…) à partir de laquelle est résumée l’histoire de vie du patient, de ses forces spirituelles (…) Alors que les soins spirituels font partie d’une relation professionnelle établie avec un patient qui consiste à fournir un encadrement pour l’évaluation continue et les interventions interdisciplinaires nécessaires à l’atteinte des buts fixés pour le bien-être spirituel du client . » C’est particulièrement autour de cette deuxième réalité des « soins spirituels prodigués au patient », que nous présentons nos objectifs de formation.

La plupart de ceux-ci reflètent le référentiel de compétences que l’AIISQ exige de ses membres, mais aussi (avec son accord) de la formation que Mario Drouin offre aux stagiaires du Centre hospitalier universitaire vaudois (CHUV) en Suisse.

Parce qu’il est ici question du stage II, nous considérons les objectifs de formation travaillés durant le stage I comme acquis (pré-acquis). Dès lors, nous prendrons soin de mettre en caractère gras ceux retenus. Par ailleurs, puisque que notre stage II se propose dans un contexte hospitalier « Bio-psycho-socio-spirituel » particulier (en raison de son unité de 36 patients en soins palliatifs), il nous semble important d’apporter certains autres objectifs de formation qui, loin de s’opposer à ceux présentés et par l’AIISSQ et par Mario Drouin, aideront le stagiaire à prendre en compte l’originalité du milieu du stage (HMC).

Précisions sémantiques

Dès lors, l’apport de nouveaux objectifs nous conduit à préciser certains termes que les intervenantes et intervenants en soins spirituels (ISS) utilisent couramment dans le milieu hospitalier. Par exemple, nous parlerons plus aisément d’ « accompagnement spirituel » que « d’intervention spirituelle ». Nous favoriserons le terme de « désir » du patient à ceux de « besoins ». Nous parlerons de « patients » plutôt que de « clients ». Pour « qualifier » l’évaluation spirituelle et pour « unifier » le plan d’accompagnement spirituel, nous parlerons de « repères appuis » et de « repères obstacles ».

Précisions didactiques

La formation donnée, ainsi que son évaluation continue et finale, se réaliseront donc autour d’objectifs précis issus essentiellement du document fourni par l’AIISSQ : « Compétences pour les soins spirituels et counseling ».

Jean-Marc Barreau,

Superviseur,